Et ce voyage se termine là où tout commence.
Entre le Nez de Cyrano et le N des Nordiques.

Merci Femme Bizon Blanc pour l’initiation à l’origine du Bizzart et la rencontre des 6 reines de France

Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand est un miroir symbolique de l’âme moderne, déchirée entre authenticité et illusion, entre l’image et l’être, entre la persona et l’ombre.
Mais qui était véritablement Cyrano ?
Savinien de Cyrano de Bergerac est né en 1619 à Paris (et non à Bergerac, ce nom vient de sa famille). Il meurt jeune, à 36 ans, en 1655, à cause d’un accident (certains disent mystérieux).
Mais en peu d’années, il aura été :
écrivain visionnaire, philosophe libertin, bretteur redouté, duelliste effronté, poète satirique, et l’un des premiers auteurs de science-fiction (eh oui !).
💥 Un rebelle du XVIIe siècle
Cyrano était un libre penseur, proche des cercles dits “libertins érudits”, qui s’opposaient aux dogmes religieux et aux conventions sociales. Il critiquait l’Église, les académies, les faux savants… ce qui lui a valu de nombreux ennemis.
Il était aussi connu pour son esprit provocateur et ses duels fréquents (là, Rostand ne s’est pas trompé !). Il n’avait pas peur de dire ce qu’il pensait, même au péril de sa vie.
🚀 Un des pères de la science-fiction !
Là où ça devient vertigineux, c’est dans ses deux œuvres principales :
L’Autre Monde ou les États et Empires de la Lune Les États et Empires du Soleil
Dans ces récits, Cyrano s’envole vers la Lune et le Soleil avec des machines incroyables : fusées à feu d’artifice, fioles de rosée tirées par des grues… Il y rencontre des civilisations extraterrestres et philosophe sur Dieu, la nature, l’amour, la politique. On y trouve des idées pré-nietzschéennes, post-cartésiennes, proto-scientifiques et profondément poétiques.
Ces livres, souvent censurés ou publiés après sa mort, ont influencé des auteurs comme Voltaire et Jules Verne.
🤥 Le nez ? Un mythe…
On ne sait pas vraiment s’il avait un grand nez. C’est Rostand qui, en 1897, dans sa pièce romantique, lui a donné ce nez mythique — un symbole d’autodérision, de honte transfigurée en éloquence et en panache.
💔 Et Roxane ?
Il n’y a aucune preuve historique d’un amour impossible pour une cousine nommée Roxane. C’est aussi une invention poétique de Rostand. Le vrai Cyrano semble avoir été plus attiré par la pensée libre et les étoiles que par les romances classiques.
🌌 En résumé :
Cyrano de Bergerac, le vrai, est un météore dans le ciel littéraire du XVIIe siècle. Mi-philosophe, mi-poète, mi-scientifique visionnaire, il a préféré brûler sa vie que la tiédir. Il fut un précurseur du roman d’anticipation, un provocateur flamboyant, et peut-être… le premier Bizzart de l’histoire.
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Et maintenant, explorons ensemble en quoi, l’œuvre de Edmond Rostand qui nous l’a fait connaître est si profonde et archetypale
🧠🔍 Une lecture jungienne de Cyrano de Bergerac à l’ère des faux-semblants
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- Cyrano, figure du Soi éclaté
Cyrano est un être scindé. Il est à la fois :
• Un héros solaire : flamboyant, maître de l’éloquence, du verbe, de l’esprit.
• Et une ombre lunaire : honte de son apparence, peur du rejet, retrait de l’amour.
Il incarne cette lutte entre l’essence et l’apparence, entre ce que l’on est en secret et ce que l’on montre par sécurité.
En langage jungien, c’est le combat entre le Soi (le centre intégrateur de la psyché) et la persona (le masque social).
Aujourd’hui, dans notre monde de filtres, de marques personnelles, d’avatars et de performances sociales, Cyrano serait un héros tragique du XXIe siècle, caché derrière son propre verbe comme d’autres derrière leurs likes ou leurs stories.
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- Christian, l’archétype du moi séduit par la Persona
Christian est beau mais vide, lisse mais fragile. Il est l’image pure, sans substance intérieure.
Il représente le moi séduit par l’image, ce que Jung nommerait un “ego identifié à la persona” : quelqu’un qui croit que sa valeur dépend de l’image qu’il projette.
Cyrano, quant à lui, prête ses mots à Christian, comme aujourd’hui des ghostwriters ou des algorithmes prêtent leurs récits à ceux qui veulent séduire sans se risquer.
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- Roxane, l’anima en quête de profondeur
Roxane commence en tombant amoureuse de l’image (le physique de Christian), mais évolue vers une attraction pour la voix, pour l’âme qui parle à travers les mots.
Elle incarne l’anima éveillée, la part féminine qui guide l’homme vers l’unification, vers une beauté intérieure.
Mais c’est trop tard. Cyrano meurt avant que la vérité ne soit dite — comme s’il fallait que l’illusion meure pour que l’âme se révèle.
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- Le nez : symbole de la blessure narcissique
Le nez de Cyrano, plus qu’un détail, est le stigmate du rejet de soi, une métaphore de la honte portée en étendard.
Il est ce complexe autonome, ce noyau douloureux qui interfère avec l’amour, avec l’acceptation.
Dans notre société actuelle obsédée par l’apparence, le nez de Cyrano devient une image archétypale de toutes nos chirurgies symboliques, de toutes les manières dont nous modifions notre apparence (numérique, sociale ou physique) pour paraître aimables.
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- La vérité déguisée : une pièce sur l’ère du faux
Cyrano écrit l’amour d’un autre, cache la vérité pour protéger, ment par loyauté, mais en meurt intérieurement.
À l’heure des deepfakes, de l’intelligence artificielle, des influenceurs et des fausses identités numériques, Cyrano pose cette question brûlante :
Vaut-il mieux être aimé pour ce qu’on semble être… ou mourir sans avoir été aimé pour ce qu’on est vraiment ?
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🌗 En conclusion : Cyrano, c’est nous
Cyrano est le héros tragique de notre époque de dualité, un poète blessé qui ne veut pas trahir le vrai, mais qui n’ose pas le révéler.
Il nous invite à retrouver :
• le courage de dire ce que nous n’osons pas,
• la folie d’aimer avec nos imperfections,
• et la poésie comme vérité cachée dans le mensonge.
“Cyrano, c’est l’archétype du Poète-Guerrier,
celui qui préfère perdre dans la vérité que de gagner dans le mensonge.

Merci aussi Marie L’Or pour le poisson magique





Et merci à l’alchimiste du chapitre 10



Merci à la reine de Lille qui m’a fait découvrir le Welsh sacré

Et la fameuse Déesse des perles de la Symphonicité de Lille

Merci au Grand Alchimiste de Saint Malo

Et sans oublier ….
La grande révélatrice des âmes endormies dans l’âme à tiers…

Et un merci tout spécial à la reine qui a fait naître cette perle unique entre le port de Montréal et Saint Malo
“C’est beau n’est-ce pas ? “

