Perle Bleue en Mer Rouge

Au sommet de Mykérinos, le vent sifflait avec une intensité presque mystique, comme si les étoiles elles-mêmes murmuraient les secrets du cosmos. Le Roi San Nom, toujours coiffé de sa couronne de Burger King légèrement de travers, vacillait entre l’ivresse et une sorte de lucidité cosmique. Hypathie, drapée d’une lumière qui semblait tissée de la Voie Lactée elle-même, fixait JFV avec un regard à la fois tendre et impérieux. Elle déclara : « La hauteur te révèle, mais c’est dans la descente que tu te construiras. »

Avec ces mots résonnant encore dans son esprit, JFV redescendit les pierres millénaires, le cœur battant à l’unisson de l’univers, pour se diriger vers le Mont Sinaï.

Mais avant d’atteindre le sommet, il fit escale à Dahab, ce petit joyau au bord de la mer Rouge, où un hôtel portant fièrement le nom de l’Hôtel de Hilbert s’illuminait de toutes les couleurs possibles et imaginables des perles et des chambres bulles – et de quelques autres encore jamais vues.

Le 3 janvier 2000, l’hôtel vibrait comme une planète en orbite chaotique. DJ Mylène Kundera, une magicienne du son et philosophe des platines, orchestrait une rave aussi mythique que psycho-philo-poétique. Sur scène, entourée des Bizzarts – ces artistes étranges mi-hackers, mi-visionnaires – elle lança sa pièce tant attendue : « La Gravité du Désir » sur la Face A

et « L’Entropie de la Gravité » sur la Face B 

Sur la Face C. Mettez ce que vous voulez pour jouer avec ou contre nous, mais nous recommandons fortement de porter ces lunettes Bizzarts à lentilles poétique et lentilles et mathématiques dans un sens ou un autre…. #Pitch #Catch

Ensuite, pour vous mettre dans l’ambiance d’un Rave de Bizzartistes Psycho-Philo_Poétique comme nous en avons créés à Dahab ce soir la…. Allumez votre JMAX HG et connectez votre #WeFree encore une fois, dans un sens et ou dans l’autre…

La musique était un mélange de beats hypnotiques et de mélodies sidérales. Les basses résonnaient comme des battements de cœur galactiques, et les aigus chatoyaient comme des étoiles filantes. Les paroles, récitées en boucle, frappaient comme des révélations :

Face A : La Gravité du Désir
« La peur contracte,
Le désir dilate,
Les tissus de l’espace-temps vibrent,
Comme un vinyle infini sous l’aiguille du présent. »

Face B : L’Entropie de la Gravité
« La culpabilité et la peur creusent des trous noirs,
Des abîmes qui pèsent,
Qui nous fragmentent en particules errantes.
Mais le désir et la responsabilité,
Oh, le désir et la responsabilité,
Allument des étoiles !
Elles ondusculent – oui, ondusculent ! –
À toutes les échelles d’ordre et de désordre,
Jouant avec le chaos comme on mixe un disque. »

La salle tout entière devint un vortex d’énergie. Certains dansaient comme si leurs corps étaient libérés de toute gravité, flottant entre les beats et les étoiles. D’autres se tenaient immobiles, les yeux fermés, les mains posées sur leur cœur, sentant chaque mot vibrer dans leurs os.

JFV, au centre de ce chaos cosmique, sentit quelque chose s’ouvrir en lui. Une prise de conscience, peut-être.

ICI, les Prises de Conscience fonctionnent en courant Continu et Dix Continues:) AC ou DC si vous préférez….

Ou était-ce une simple envie irrépressible de danser ?

Peu importe. Il se laissa emporter par le flot, son esprit traversant des dimensions où désir et gravité jouaient à cache-cache. Il voyait les « trous noirs » de culpabilité se dissoudre dans les éclats de lumière des étoiles phares de responsabilité.

Ça lui donnait le goût de prendre conscience du jeu le plus populaire de leurre… Le jeu de la quêtes aux Causes, aux Doubles Causes, aux coupables et ou autres jeu qui ne se joue que sur le terrain de jeu extérieur en oubliant totalement le réseau de prises de Consciences du jeu de perles et de chambres bulles des Bizzarts de tous les bords, tous les millieux et presque tous les côtés….

PS: Nous désirons ré affirmer ici que ce but était bon !

Tous avons trop souvent tendance à comprendre les buts des buts des moyens que nous prenons pour jouer avec nos buts…

Dans un coin de la salle, le Roi San Nom levait un gobelet de plastique, proclamant avec une élocution incertaine mais pleine de sagesse : « Le désir… est une force de gravité inversée ! Et moi, mes amis, je suis un trou noir ambulant ce soir ! » La salle éclata de rire, mais au fond, chacun savait qu’il avait raison, à sa manière tordue.

Lorsque la musique s’arrêta, une dernière note suspendue dans l’air, Mylène murmura au micro :

« Ce que nous avons créé ici, c’est un vinyle de l’âme. Ne l’oubliez jamais : la gravité est un jeu. Et vous êtes les joueurs. »

Et dans cette nuit étoilée, au bord de la mer Rouge, JFV comprit que la gravité du désir et l’entropie de la gravité étaient les deux faces d’un même disque cosmique. Il se promit de continuer son voyage avec cette mélodie gravée dans le cœur.

La prochaine game de Xbox avec son chum JIM ne pouvait attendre…

Alors, le Hilbert Hotel du Mont Sinaï et le motel Gilbert de Old orchard l’in attendait, pour l’instant, car il dansait encore, les pieds sur Terre et l’âme dans les étoiles.